L’an passé, un article sur le SEO avait été publié sur DécodageCom ( Vous pouvez d’ailleurs le retrouver ici). Aujourd’hui on se penche sur son cousin : le SEA (ou Search Engine Advertising si vous voulez vous la péter avec votre accent anglais).
Le SEA : kézako ?
Il est aussi connu sous le terme de « référencement payant ». Il fait partie de la belle famille du SEM (Search Engine Marketing) et permet à une entreprise d’augmenter rapidement sa visibilité sur le web. On peut facilement repérer les entreprises qui l’utilisent : il suffit de regarder les sources devant lesquelles se situe un petit « Annonce » au format PLA.
Ouais mais du coup c’est la même chose que le SEO, non ?
Pas tout à fait, non. En effet, ils ont tous les deux pour but de donner de la visibilité à un site web mais les manières d’y arriver sont différentes.
Le SEO utilise des outils gratuits pour communiquer vers son public (comme par exemple, les réseaux sociaux) là où le SEA nécessite un budget. De ce fait, le SEO attire plus de profils différents vers le site web, ce qui n’est pas toujours un avantage pour une entreprise. Notre chouchou du jour permet quant à lui de mieux cibler un public en particulier et donc d’attirer des personnes qui seront potentiellement plus intéressées de devenir clientes. Une dernière différence est que le référencement gratuit va prendre du temps avant d’être rentable et d’atteindre son objectif alors que le référencement payant procure des résultats quasi instantanés.
Néanmoins, soulignons qu’une technique n’est pas meilleure qu’une autre, ces deux types de référencement sont complémentaires. Pour être le plus efficace possible dans sa campagne marketing, il faut donc combiner les deux.
Ok, compris ! Et donc, comment ça fonctionne le référencement payant ?
Pour cette explication, imaginons une situation concrète. Nous avons un personnage (appelons le Bill) qui a une entreprise de masques buccaux personnalisables (à la pointe de la mode, ce Bill !). Afin de s’assurer une bonne visibilité et d’augmenter sa clientèle, il va avoir recours au SEA et va devoir suivre quelques étapes :
- Se mettre dans la tête de ses clients potentiels pour pouvoir trouver les mots-clés que ceux-ci pourraient inscrire dans la barre de recherche Google. Ici on imagine qu’il pourra investir dans « Masques buccaux », « Personnalisables » et « Photos ».
- Acheter ses mots clés via des outils comme Google Ads, Bing Ads ou encore Yandex. Attention, il ne faut pas que Bill soit surpris des prix de certains mots clés, ils peuvent parfois monter jusqu’à 10€…
- Profiter de sa visibilité et des nouveaux clients qui arrivent, sans oublier de continuer à s’investir dans son référencement gratuit.
À chaque clic sur le lien qui redirige les gens vers son site web, Bill sera facturé du prix des mots-clés. Il devra donc s’assurer d’avoir le budget nécessaire pour payer ses factures sinon le référencement s’arrêtera net et bye bye le top 3 des recherches Google…
Il faut donc avoir un sacré budget pour pouvoir utiliser cette technique marketing !
Effectivement, le référencement payant est…payant ! Ça nécessite donc de bien gérer ses dépenses, de ne pas acheter n’importe quel mot-clé à n’importe quel prix, etc.
C’est également pour cette raison que l’on rappelle l’importance de combiner SEO et SEA afin de ne pas se ruiner. Il est d’ailleurs préférable de ne lancer une campagne de référencement payant qu’occasionnellement. On peut notamment en faire une au début de la création du site web ou lors du lancement d’un tout nouveau produit.
Dans le cas de Bill, il pourrait envisager une campagne SEA mi-janvier pour promouvoir l’arrivée de masques personnalisables sur le thème de la Saint-Valentin, par exemple.
Cette thématique a encore quelques petits secrets pour vous ? N’hésitez pas à aller les découvrir dans cet article.
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