Aujourd’hui, nous allons décoder le métier de chroniqueur en Belgique. Mais attention, c’est un job qui n’est pas donné à tout le monde. En effet, ce métier demande autant de sérieux que d’humour et d’improvisation sans oublier une bonne culture générale.
Si ce métier t’intrigue, que tu te poses des questions dessus et que tu voudrais peut-être même te lancer dans cette aventure, alors, tu as cliqué sur le bon article !
Un chroniqueur, c’est quoi au juste ?
Tout d’abord, un chroniqueur est souvent externe à l’organisation. C’est-à-dire qu’il n’est pas un employé, mais qu’il exerce son métier comme indépendant. Cela lui permet d’avoir d’autres activités sur le côté. Il peut donc travailler de chez lui ou de n’importe quel endroit pour rédiger ses chroniques.
Une autre chose à savoir, il existe un large panel de chroniques différentes : artistique, judiciaire, sportive, éducation, médicale, internationale, géopolitique, économique, sociale, politique ou encore des médias. Il est donc essentiel que le chroniqueur se spécialise dans certaines d’entre elles en s’informant en profondeur sur le sujet avant d’écrire ses chroniques. Comme en journalisme, ces thèmes peuvent être abordés dans le but d’informer, d’émettre une opinion ou de soulever des questions par exemple. La façon dont il travaille peut être comparé à celle d’un pigiste finalement.
Cette profession s’exerce dans la presse écrite à la radio ou à la télévision. S’il s’agit d’une chronique écrite, le professionnel devra être plus assidu et précis dans ce qu’il avance. C’est plus sérieux que dans les médias audiovisuels. En effet, lors d’un passage à la radio ou à la télévision, le chroniqueur doit être en mesure de faire face à des imprévus. Il doit parfois improviser ainsi que répondre aux remarques et/ou questions des autres personnes. Il ne faut cependant pas oublier d’avoir une touche d’humour de temps en temps.
Enfin, il n’est pas rare de voir des chroniqueurs utiliser un pseudonyme leur permettant une plus grande liberté de ton. Donc, si tu veux rester anonyme dans ton job pour des raisons personnelles ou autres, c’est totalement possible !
Quelles sont les compétences et qualités requises pour ce job ?
Afin de bien exercer le métier de chroniqueur, il te faudra disposer d’une belle plume, mais également savoir te documenter et vérifier tes sources. De plus, pour bien rédiger, il faut dans un premier temps, bien comprendre ton sujet. Si tu comprends mal le thème, tu risqueras de rédiger de manière pompeuse ou erronée.
Il faut également pouvoir captiver ton audience, tes lecteurs, auditeurs et/ou spectateurs, en t’adaptant aux différentes situations et à différents publics tout en te faisant respecter. Eh oui, être chroniqueur ne s’improvise pas ! Tu dois pouvoir disposer de qualités telles que la réactivité, l’habileté, la curiosité ou encore le sens de l’humour. Afin de pouvoir toucher ton public au maximum, tu dois pouvoir te servir de la provocation tout en restant courtois et respectueux évidemment ! Comme tu seras amené à travailler de chez toi ou à l’extérieur, un bon sens de l’organisation et une indépendance d’esprit sont également des compétences indispensables.
Enfin, comme il n’est pas toujours évident de trouver une idée de chronique, il faudra t’armer de patience et de motivation afin de trouver le sujet parfait.
Quelles formations suivre ?
Concernant les formations à suivre afin de se faire une place en tant que chroniqueur, il existe plusieurs possibilités. La première que je te propose est de suivre un bachelier en information et communication à L’UCLouvain. Tu pourras compléter ta formation avec un master en communication à l’école de communication de l’UCLouvain.
Dans le cadre d’une formation dans le supérieur de type court, trois propositions s’offrent à toi :
- D’une part, un bachelier professionnalisant en communication à la haute école;
- D’autre part, un bachelier professionnalisant en relations publiques à la haute école;
- Ou encore un bachelier en information et communication à l’université.
Il est évidemment possible de prolonger ta formation avec différents masters :
- Communication (2 ans),
- Communication appliquée spécialisée – relations publiques en haute école (2 ans),
- Information et communication (1 an),
- Journalisme (2 ans),
- Presse et information spécialisées à la haute école (2 ans).
Au niveau universitaire, ces formations sont disponibles, sans compter l’UCLouvain, à l’université de Namur, de Liège et de Bruxelles.
De plus, il est possible de passer par l’IFAPME ou l’EFP en tant que chef d’entreprise. Cela aborde le management et le conseil durant deux ans.
Enfin, la promotion sociale est un autre moyen d’accéder à la profession. Il existe deux formations :
- Relations publiques (bachelier) pour une durée de 3 ans à 3 ans et demi. Cela a lieu de jour, de soir, le samedi ou encore en e-learning partiel;
- Un bachelier en relations publiques durant 4 ans donné en cours du soir.
Envie d’essayer ?
Via ce lien, tu trouveras un guide pour apprendre à rédiger ta propre chronique radio !
J’espère que tu as pris du plaisir à lire cet article et qu’il a répondu aux questions que tu te posais. Néanmoins, si des questions subsistent, laisse-nous un commentaire et nous te répondrons dès que possible !
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Madeline Frennet
Mis à jour par Laura van Steen le 21 mars 2022
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