Les fameux géants économiques GAFAM représentent une puissance incontournable à l’heure actuelle, vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis les pratiques du marketing en ligne, la liberté d’expression, jusqu’à la communication politique ; sont tous omniprésents sur YouTube, Facebook et Google. La guerre qui se déroule actuellement en Ukraine n’a pas échappé à son tour, aux sévères sanctions par les trois puissances du GAFAM contre la Russie. Mais ces sanctions ont-elles vraiment une influence ?
GAFAM et les chaines médias
Les avantages du GAFAM sont multiples. Il n’est pas limité à l’expression de l’opinion ou faire de la publicité en ligne, mais aussi de générer des profits et de nouvelles sources financières. Cela à l’aide de la fonctionnalité AdSense émit sur Google, YouTube, et Facebook. Parmi les bénéficiaires de cette fonction sont les chaines médias étatiques, qui diffusent des vidéos d’informations excessives et fréquemment sur toutes les plateformes Tech du GAFAM.
Le pouvoir et le contrôle de l’opinion publique
Les géants numériques et l’état entretiennent des relations déséquilibrées, ils peuvent être associés au SoftPower de certains états, à savoir que GAFAM participe à diffuser le modèle de culture américaine, en répondant à la loi américaine. GAFAM dispose des données des utilisateurs exploités par des algorithmes, pour la production des informations. Dernièrement, ces géants ont été sujet d’accusations par certains états de diffuser de fausses informations et d’influencer l’opinion publique (Fake News).
En revanche, nous trouvons que par exemple Twitter, Google ou YouTube ont un pouvoir de contrôler les propagandes des chaines médiatiques ou les tweets de certains politiciens. Twitter a déjà bloqué le compte de l’ancien président américain Donald Trump, en considérant ses tweets offensifs et incitants à la haine.
Le blocage de la monétisation par GAFAM contre la désinformation
Récemment plusieurs actions sévères menées auprès des grandes plateformes technologiques, pour la première fois de telles sanctions sont appliquées, contre les deux grands médias d’information russes en ligne : Russia Today et Sputnik.
YouTube : arrêt de monétisation
YouTube est le produit et l’une des filiales du géant américain Google. Le réseau numérique a inauguré les premières sanctions vis-à-vis les deux chaines sur sa plateforme. Empêcher temporairement de monétiser, et en même temps limiter les recommandations vers leurs contenus sont deux objectifs du YouTube.
À l’égard de la propagande de désinformation que les médias russes pratiquent, concernant la crise Ukrainienne ; YouTube a supprimé de centaines de chaines et milliers de vidéos auprès des entreprises qui ont commis cette pratique trompeuse.
La monétisation tu t’intéresses ? Rendez-vous la semaine prochaine pour un article sur la monétisation YouTube l’un des grands plateformes Tech du GAFAM.
Google : plus en plus de surveillance
Suivant la même décision que YouTube, Google a bloqué les ads pour que les chaines russes ne puissent d’en générer des profits sur son moteur de recherche. Au-delà, ils sont en cours de développer de nouvelles méthodes de surveillance contre la désinformation de ces chaines médias.
Cette décision est venue en réponse aux critiques reçues par l’opinion publique vis-à-vis des plateformes Tech, en laissant les ressources financières à telles chaines pendant la guerre.
En revanche, Google Maps aussi l’une des filiales de Google, a bloqué deux fonctionnalités en Ukraine, qui fournissent des informations aux utilisateurs en temps réel, pour serrer de plus sur les médias d’information russes.
Metavers Facebook : une censure réciproque
Facebook est la plateforme la plus utilisée après YouTube, avec 19,6 heures par mois en janvier 2022 (source : APP ANNIE)
Le 25 février, Metavers à son tour a mis la même décision que les deux autres plateformes. Dans un Tweet, le responsable de la politique de sécurité Nathaniel Gleicher a confirmé que Metavers va mettre de plus en plus des étiquettes sur d’autres publications des médias étatiques russes.
L’état russe a répondu à ces lourdes sanctions par une bannie partielle de la plateforme dans le pays.
En accusant le réseau social à serrer sévèrement contre les droits de la presse.
La Russie a également demandé au Facebook d’arrêter cette vérification indépendante d’étiquetages contre quatre médias russes.
Nick Cleg, le Président de Metavers a refusé cette demande, a-t-il déclaré :
« En considérant que les Russes ordinaires utilisent les apps, pour exprimer leurs opinions et organiser des actions. Nous voudrions qu’ils continuent à faire entendre leurs voix, partager les faits, et s’organiser »
Nick Cleg, Président du Metavers
Mais dernièrement, l’état russe a bloqué totalement ce réseau social dans le pays, en se dirigeant vers de plus d’embargo vers des réseaux sociaux tels que Instagram, Whatsapp.
Cela montre la puissance des algorithmes et l’IA des plateformes Tech GAFAM à influencer et sanctionner, et même de prendre la place des politiciens, à ne pas négliger dans vos objectifs stratégiques de communication dans n’importe quel domaine.
Qu’est ce que tu en penses ? Tu es d’accord avec les décisions prises par les géants du GAFAM ou tu es avec la liberté d’expression totale? dit-nous ton opinion dans le commentaire.
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