Les réseaux sociaux regorgent de marques pratiquant le social selling : giveaways, concours, contenu généré par les utilisateurs… Les marques ont trouvé l’astuce pour véritablement surfer sur les différentes vagues du Covid.
Social selling : explication
Tout d’abord, qu’est-ce que le social selling ? Le nom en soi est déjà fort ambigu. En effet, la partie « selling », qui signifie « vendre » en anglais, peut déstabiliser puisqu’il ne s’agit pas dans ce cas-ci d’inciter directement des personnes à acheter. En réalité, le but est de recourir aux réseaux sociaux pour :
- trouver, contacter, interagir, créer des relations avec des prospects qui avec le temps pourraient devenir des clients ;
- entretenir les relations avec les clients actuels ;
- alimenter la notoriété de la marque.
Pour résumer, le social selling n’a donc pas pour objectif direct de vendre, mais de conseiller et guider les clients dans leur réflexion d’achat en leur apportant de la valeur ajoutée. De ce fait, tu ne verras jamais de message tel qu’« achetez maintenant » dans les campagnes de social selling. De nombreuses marques ayant leur propre page sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn ou Snapchat) font déjà du social selling. Leurs relations avec leurs clients sont d’autant plus intimes que les marques peuvent par conséquent répondre aux questions et commentaires laissés par les utilisateurs sur les réseaux.
Par conséquent, le social selling présente un potentiel énorme, surtout depuis l’arrivée du Covid qui a diminué les contacts entre marques et clients. L’explosion des achats en ligne a véritablement transformé les réseaux sociaux en centres commerciaux.
Campagnes basées sur le CGU
Une technique de plus en plus utilisée par les marques dans leurs campagnes se base sur le CGU, le contenu créé par les utilisateurs (en anglais : UGC pour User Generated Content).
Cluse :
Prenons la marque de bijoux Cluse, par exemple. Elle a incité et continue d’inciter ses utilisateurs à poster des photos d’eux avec des produits Cluse en utilisant les hashtags #CLUSE ou #CLUSEwatches. Cette campagne a permis à la marque d’augmenter le nombre de visiteurs sur ses pages. Maintes photos sont maintenant présentes dans un « lookbook » disponible directement sur le site de la marque.
Essie :
Essie, la marque de vernis à ongles, est également adepte du contenu créé par les utilisateurs. Sur sa page Instagram se mêlent photos prises par des adeptes des vernis et photos officielles prises par la marque, notamment lorsqu’Essie lance de nouvelles gammes de couleurs.
Les campagnes ayant recours au CGU sont donc un plus pour les marques, sachant que près de 90 % des clients affirment être influencés par le CGU dans leurs décisions d’achat.
Concours et giveaways en tout genre
Déjà fort présents avant le début de la pandémie, les concours ou giveaways sont un autre exemple de social selling.
Funko :
La marque Funko, célèbre pour ses figurines Pop a recours au social selling pour augmente la visibilité et attirer des clients potentiels. Presque tous les jours, la marque organise des concours sur Twitter afin de gagner une Pop. En parcourant le compte, il devient vite évident que les tweets promouvant un concours affichent des milliers de retweets, tandis que les autres tweets de la marque n’arrivent à atteindre au maximum que 500 retweets.
Pour aller plus loin
Squadded :
D’autres marques vont même plus loin et tournent les restrictions liées au Covid à leur propre avantage. Squadded, créé en mai 2020, a eu l’idée de mettre en place une extension Chrome permettant aux acheteurs de faire du shopping avec leurs amis. Faire du shopping étant une activité sociale souvent réalisée à plusieurs, via l’extension de Squadded, les clients peuvent ajouter des produits à leurs favoris et ainsi interagir avec leurs amis en leur demandant conseil. Bien qu’il ne s’agisse pas des réseaux sociaux dans ce cas-ci, les interactions et liens noués par les clients permettent aux marques présentes sur l’application de s’humaniser et d’apporter de la valeur supplémentaire aux expériences d’achat des consommateurs.
Comme quoi, malgré la pandémie, les marques aussi s’adaptent pour rester au top.
0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks