Comme précédemment précisé dans un article présentant les enjeux du référencement naturel en 2022, le contenu de ce que l’on publie ne suffira plus pour être bien référencé. Il faudra en effet satisfaire à d’autres exigences comme par exemple les Web Core Vitals mis en place par Google.
Les Web Core Vitals (ou Signaux Web Essentiels en français) de Google représentent des indicateurs clés dont l’objectif est de mesurer l’expérience utilisateur sur un site web. Ces mesures vont indiquer au moteur de recherche de Google comment il va devoir référencer votre site.
Ces 3 indicateurs sont les suivants :
Le LCP (Largest Contentful Paint) est un indicateur qui permet de mesurer le temps nécessaire pour que la majorité du contenu de la page soit chargé et s’affiche. Il s’agit en d’autres mots de la vitesse d’affichage de la page. Le chargement de la page doit être inférieure à 2,5 secondes pour que le LCP soit considéré comme bon, entre 2,5 et 4 secondes pour qu’on le considère comme moyen et supérieur à 4 secondes pour qu’on le considère comme mauvais.
Le FID (First Input Delay) est une mesure du délai entre le moment où l’utilisateur interagit pour la première fois avec la page et le moment où le navigateur répond à cette interaction. Cet indicateur permet donc en gros d’obtenir une mesure du temps qu’il faut à un utilisateur pour pouvoir interagir avec la page. Cette fois ci, l’indicateur est considéré comme bon si il est inférieur ou égal à 100ms, moyen si il est entre 100ms et 300ms et mauvais si il est supérieur à 300ms.
Le CLS (Cumulative Layout Shift) est une indication de la stabilité visuelle du contenu sur une page. Il mesure les changements inattendus qui se produisent sur l’écran de l’utilisateur lors du chargement d’une page web. Un CLS en dessous de 0,1 est considéré comme bon, un score moyen se situe entre 0,1 et 0,25 et enfin un mauvais CLS se situe au-delà de 0,25. Il est ici primordial d’avoir un score le plus faible possible car sinon l’expérience utilisateur en sera impactée.
Comment savoir si vos indicateurs sont dans le bon ?
C’est une chose de dire qu’il faut que vos Web Core Vitals soient bons mais comment s’en assurer ? Différents outils sont à votre disposition afin de les évaluer :
- Google Search Console : cet outil proposé par Google vous propose une analyse de vos Web Core Vitals très simple sous forme de rapport. Il vous propose deux rapports détaillés différents : un pour mobile et l’autre pour ordinateur. Pour plus d’informations sur cet outil, je t’invite à jeter un œil à cet article de notre site qui lui est dédié.
- Google Lighthouse : Lighthouse est également un outil proposé par Google mais cette fois-ci il s’agit d’une extension à installer sur votre navigateur. Une fois l’extension installée, elle permet d’obtenir un audit SEO de la page web qui est visitée. Cet audit vous donne un tas d’informations dont les mesures des Web Core Vitals. À coté de cette extension principale, d’autres extensions comme Web Vitals ou CORE Serp Vitals peuvent également vous fournir des mesures de vos Web Core Vitals.
- Chrome UX Report (CrUX) : cet outil est accessible sur Google Data Studio et vous propose un tableau de bord reprenant les différents Web Core Vitals. CrUX n’est pas réellement un outil de mesure des Web Core Vitals car en réalité il se base sur l’expérience des utilisateurs récoltée auprès de ces derniers si ils donnent leur accord lorsqu’ils utilisent le navigateur Google Chrome. Méfiance avec cet « outil » : si le site est populaire, pas de problème, il y aura un nombre suffisant de données mais à l’inverse, si il n’y a pas beaucoup de trafics sur le site, il n’y aura pas énormément d’informations disponibles.
- Google Pagespeed Insights : Pagespeed Insights est un outil gratuit proposé par Google permettant de mesurer les Web Core Vitals. Cet outil offre une analyse complète des Web Core Vitals de votre page et vous suggère d’éventuelles améliorations à mettre en place.
Quelques conseils pour optimiser vos Web Core Vitals
- Booster son serveur d’hébergement.
- Utiliser des formats adéquats pour vos images : souvent on utilise des formats trop lourds au lieu de rester dans des formats classiques comme du Jpeg 2000 ou du Webp.
- Utiliser la fonctionnalité « Lazy Load » pour retarder le chargement de vos images et ne les charger que lorsque l’utilisateur y arrive en faisant défiler la page.
- Éviter l’utilisation d’applications tierces pour gérer notamment les cookies, le chat, etc.
- Préciser les dimensions des pubs intégrées à vos pages : si on ne précise pas leurs dimensions cela peut causer des problèmes lors de leur chargement. Il est important de leur réserver un espace spécifique et de faire respecter leur taille.
Cet article t’a plu ? Je t’invite à en découvrir d’autres sur notre site web et notamment sur le SEO et le SEA.
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