Ces dernières années, les discours haineux et la désinformation envahissent les réseaux sociaux. Par conséquent, la législation européenne est de plus en plus renforcée, un renforcement qui peut instaurer un incident sur notre principe fondamental qui est la liberté d’expression.
Si on vous dit Donald Trump, Covid19 et Complotisme, à quoi pensez-vous ?
Le fake news ou la désinformation est devenu un grand problème pour les Etats, mais aussi pour ses habitants. En effet, avoir des fausses informations qui circulent sur des plateformes utilisées par des milliers des personnes peuvent avoir des grandes répercussions sur la vérité, comme nous l’avons connu pendant la crise covid ou durant la campagne électorale 2017 en France.
Par ailleurs, les commentaires raciste, homophobes, sexistes et tout autre discours haineux ont envahi les réseaux sociaux par des personnages célèbres tel que l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump (dont son compte Twitter a été suspendu en 2021) ou par d’autres personnes qui se cachent derrière des faux comptes. De plus, les fausses informations et les discours haineux ne sont pas les seules difficultés confrontées sur les réseaux sociaux, il existe aussi la théorie du complot. Une théorie qui décrit un événement comme résultant pour l’essentiel de l’action planifiée et dissimulée d’un petit groupe différent des acteurs apparents et qui pourrait présenter un danger sociétal.
La liberté d’expression sur le web, quelles atteintes ?
Nous savons tous c’est quoi un réseau social, mais pour ceux qui ont un doute, un réseau social est un site internet qui permet à une personne de créer un profil dans le but de partager différentes informations. Les utilisateurs peuvent partager tout genre de publications que l’on peut liker, commenter et partager sur les plateformes les plus connues tels que Facebook, Instagram et Twitter.
Nous sommes aussi conscients que les réseaux sociaux ne sont pas totalement des lieux de bienveillance. Si certaines publications peuvent heurter, ce n’est pas comparable avec l’espace commentaire dont il est possible d’exprimer toute sa haine ou son amour.
Réguler sans censurer ?
La réglementation en matière de liberté d’expression en ligne, et notamment sur les réseaux sociaux, fait l’objet d’un vif débat. Évidemment, il est important de réglementer les réseaux sociaux afin de limiter la désinformation, les discours haineux et les théories du complot dans le but de protéger notre société. Cependant, doit-on arriver à une censure sur les réseaux sociaux ? Répondre à cette question reste assez complexe pour un État, car avant tout, protéger les utilisateurs les plus faibles sur le net est essentiel. Par contre, limiter des discours sur les médias sociaux, c’est interdire à un sujet de s’exprimer librement et donc d’atteindre à sa liberté d’expression.
Par conséquent, nous pouvons dire que réguler ne restera pas une censure si ceci n’empêche pas les individus de recevoir toute information qui circule (le droit à l’information) et ne soit pas un prétexte pour contrôler des informations qui peuvent gêner un gouvernement (Russie contre l’Ukraine).
Quelles avancées pour la régulation des libertés d’expression?
La semaine du 21 au 23 février, la directrice générale de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), Audrey Azoulay avait convoqué une conférence à Paris pour réguler les plateformes numériques afin de détecter un compromis entre les problèmes de désinformation, discours discriminatoire et limitation à la liberté d’expression.
Cependant, Liberties, l’organisation de défense des droits de l’homme au sein de l’UE s’oppose à tout compromis entre réglementations et liberté d’expression, selon eux « la liberté d’expression ne peut en aucun cas être compromise ».
Alors qu’en pensez-vous ? Plus de règlement ou pas touche à la liberté d’expression ? Laissez-nous votre opinion en commentaire !
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